La formation Biorespiration : Les émotions et la respiration sont intrinsèquement liées. Nos émotions génèrent des comportements respiratoires reflexes qui peuvent impacter l’équilibre physiologique de notre organisme. D’ailleurs, nous utilisons de nombreuses expressions pour exprimer le lien entre nos émotions et le souffle : « j’en ai eu le souffle coupé », « je suis à bout de souffle », « j’ai besoin de souffler », « ça me pompe l’air », « être inspirée », « respirer la santé » … Ce que nous savons également c’est que la fonction respiratoire permet évidemment d’apporter de l’oxygène à notre organisme, mais pas seulement : elle a une fonction éliminative et donc de détoxination. Le concept de “Biorespiration“ résulte de l’association de « bio », qui signifie « vie », et de « respiration » et recouvre un ensemble de procédés complexes d’utilisation, par l’organisme, de l’oxygène de l’air. Fondée par Désiré Mérien, la biorespiration agit à la fois sur le plan émotionnel car elle permet de vivre des déblocages émotionnels, mais également sur l’équilibre acidobasique de l’organisme. Les 2 raisons principales de pratiquer la biorespiration La détox : aspect physiologique au travers de l’équilibre acido-basique Avez-vous déjà entendu parler du système tampon ? Il s’agit d’un fonctionnement physiologique de nos organismes humains permettant de stabiliser les changements de pH (potentiel Hydrogène). La respiration peut avoir un impact net et fort sur ce système de régulation. Notre sang a un pH de 7,35. Il peut varier de 7,28 à 7,42. En deçà de 7,42, il s’agit d’une acidose extrême. Au-delà de 7,28, il s’agit d’une situation d’alcalose extrême. Dans les deux cas, les risques de décès sont importants. Comment le sang peut se basifier ou s’acidifier ? Tout au long de la journée, nous vivons des périodes d’acidification et d’alcalinisation c’est le propre de la vie… cela évolue en permanence. Notre corps est en perpétuel recherche d’équilibre afin de maintenir un PH qui soit le plus neutre possible. Lorsque le corps est déséquilibré il va utiliser ses réserves minérales. Par exemple, pour contrebalancer une acidité excessive, il va solliciter plusieurs de ses mécanismes tampon : les poumons, tout d’abord, qui éliminent les acides dit volatils, et les reins, connus pour leur rôle filtrant. Si l’acidité est trop importante malgré tout, le corps va puiser dans ses seules réserves alcalines disponibles pour « tamponner les acides ». Ses réserves minérales se situent principalement dans les os, ce qui risque de créer une perte de minéraux, dont le calcium et le magnésium. Au fil du temps, l’accumulation de déchets acides dans l’organisme peut constituer un terrain propice à l’apparition de nombreuses pathologies, comme les douleurs articulaires, les allergies, les dermatites, la perte de cheveux et de dents ou encore les cancers et autres maladies dégénératives. L’alcalose métabolique Comme nous l’avons vu, l'alcalose est vécue bien plus rarement que l’acidose. Mais la pratique de la biorespiration va entraîner le corps dans une alcalose métabolique. Comment cela est-il possible ? Prenons l’exemple d’un jogger. Vous partez courir pour votre footing dominical (oui, on imagine que vous avez une splendide hygiène de vie et que vous ne faites pas l’impasse sur votre course à pied du dimanche matin). Durant votre jogging, vous passez d’une respiration avec un rythme respiratoire normal à un rythme plus accéléré. L’exercice physique va alors créer de l’acide lactique dans l’organisme. Le pH de votre organisme va alors descendre à environ 7,28 donc il s’acidifie. À ce moment-là, le corps est en dette d’oxygène. C’est alors que vous allez vous mettre à respirer fort pour évacuer le CO2 et le H2O qui permettent d’éliminer l’acide. C’est ainsi que le pH remonte à 7,35. La biorespiration dans tout ça La biorespiration propose de respirer « fort » tel le sportif en plein effort, à la différence qu’il n’y a pas de création d’acide puisqu’il n’y a pas d’activité physique intense. La biorespiration amène la personne qui pratique dans des zones de PH plus élevée (plus alcaline) qui permettent de toucher un état de conscience différent et de remonter jusqu’à des émotions anciennes. En réponse à l’alcalose métabolique, le corps va rejeter des déchets acides contenus dans le milieu cellulaire. La biorespiration est un allié de premier choix dans la détoxination et tout particulièrement en jeûne puisque le corps est déjà en train de mettre en place des processus éliminatifs. Cette pratique s’inscrit donc dans la démarche globale de détox. Pour résumer, la respiration en anti-maitrise va proposer une alcalose métabolique, en réaction l’organisme va remettre en circulation les déchets acides les plus immédiatement disponibles. Pour découvrir cette pratique, vous pouvez nous rejoindre en ligne : #respiration #santé #acidose
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