Guest
Le Rassemblement National s’est-il piégé dans sa quête de légitimité ? En abandonnant toute radicalité, en refusant de transformer les attaques en levier politique, Marine Le Pen a figé son parti dans un rôle d’opposition de façade. Chaque compromis avec le système éloigne un peu plus le RN de son potentiel subversif. La dédiabolisation n’est pas une stratégie gagnante : c’est un processus de normalisation qui transforme un mouvement populaire en variable d’ajustement du régime. Le progressisme, lui, ne débat plus. Il règne. Il s’impose par la peur, la disqualification, l’omniprésence médiatique. Il dicte ce qui peut être dit, pensé, montré. Il a capturé les institutions, infiltré la justice, les médias, l’école, l’État. C’est un pouvoir sans visage, mais total. Et dans ce paysage verrouillé, les oppositions molles ne servent qu’à maintenir l’illusion démocrat
