« Pour Baudelaire, les plus beaux voyages sont ceux que l'on imagine idéalement loin des contingences et des lourdeurs du réel ». Un poème qui ressemble à une berceuse et qui s'achève dans le sommeil. Une rêverie éveillée qui rejoint l'éternité, ce sommeil voisin de la mort. Un chef-d'œuvre d'équilibre et de musicalité. Oser dire un poème, c'est toujours se rendre vulnérable. Encore plus ici, tellement il semble que ce poème est connu par tous et depuis toujours. Pourquoi ? Souvenir d'élève ? Pour avoir croisé un jour la voix de Léo Ferré et sa mise en musique de ce poème ? Ou encore, pour avoir entendu la mélodie d'Henri Duparc composée sur ce poème ? Je n'ai pu m'empêcher, en faisant cet enregistrement 'artisanal'
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