Guest
L’Europe a coupé le pont. Celui qui reliait jadis Paris à Moscou, Berlin à Vladivostok. Un pont stratégique, historique, civilisationnel. À la place, elle s’est arrimée aux intérêts anglo-saxons, sabordant toute possibilité d’indépendance. La Russie, elle, a tourné la page. Elle regarde vers l’Asie, s’enracine, se renforce. Et pendant que l’Union européenne s’enfonce dans l’alignement et la perte d’influence, Moscou trace sa route dans un monde multipolaire. Poutine n’est pas un homme à comprendre, mais une réalité à accepter. Il incarne la restauration d’un État brisé, humilié, pillé. Il ne gouverne pas contre son peuple, il l’exprime. Loin des caricatures, la Russie fonctionne, fédère, assume ses différences. L’islam y est reconnu, intégré, respecté. La diversité y trouve un ordre, pas un chaos. L’État impose une cohérence, pas une confusion. Les femm
