Effroyables Jardins - André Dussollier, Thierry Lhermitte, Jacques Villeret, Benoît Magimel (2003) (Drame France) Sujet du Film Dans les années 1950, Jacques, un instituteur de province, se rend comme tous les ans en compagnie de son épouse Louise et de ses enfants (Françoise et Lucien) dans la petite ville où il a vécu durant l’occupation allemande pour y faire un numéro de clown. Quand André, un industriel, le meilleur ami de Jacques se rend compte que Lucien ne s’amuse pas beaucoup pendant le spectacle, il l’emmène à l’extérieur de la salle de spectacle afin lui raconter l’histoire qui a provoqué cette vocation de clown chez son père. On revient alors à la fin Seconde Guerre mondiale en 1944 à Douai. André et Jacques sont déjà amis. Depuis le début de l’occupation, ils ne se sont pas vraiment impliqués dans la résistance. Le débarquement de Normandie vient d’avoir lieu, et cette évolution des évènements va exciter l’esprit de revanche des deux hommes qui décident de faire exploser un poste d’aiguillage ferroviaire. Pour cela, André placera l’explosif pendant que Jacques attirera l’attention de la sentinelle allemande. Or, le poste de commande n’était pas vide, et le vieux cheminot présent, Félix Gerbier, est gravement blessé. André et Jacques ne le sauront que plus tard. Le soir même, les deux hommes fêtent leur « exploit » en compagnie de Louise, la tenancière du café, qui n’est d’ailleurs pas insensible au charme de Jacques. Les Allemands font alors irruption et les arrêtent, ainsi que plusieurs autres personnes du village afin de constituer un groupe de quatre otages qui seront fusillés si les auteurs du méfait ne se dénoncent pas dans les 24 h. Or, les deux compères font partie des quatre otages retenus, en compagnie du jeune Émile Bailleul, un résistant, et de Thierry Plaisance, un agent d’assurance. En guise de prison provisoire, les quatre hommes sont jetés dans un puits argileux situé dans une carrière. En raison de leur réputation, leurs compagnons d’infortune ne les croiront pas quand ils leur avoueront être les coupables. En attendant de connaitre leur sort, Bernd, un soldat allemand plein d’humanité et d’humour, les aidera à surpasser ce moment grâce à ses clowneries (avant la guerre, Bernd était en effet artiste de cirque et se produisait chez Medrano à Paris). Le lendemain, Bernd, refusant de participer au peloton d’exécution qui s’apprête à fusiller les quatre hommes, jette son fusil et est abattu sur-le-champ par son supérieur. André, Jacques, Thierry et Émile auront finalement la vie sauve grâce au geste de bravoure du cheminot qui, mourant sur son lit d’hôpital, va prétendre être le responsable de l’explosion et sera par conséquent exécuté. De retour dans la salle de spectacle, le petit garçon voit d’un autre œil son père refaire les clowneries de ce soldat allemand et comprend ainsi le sens de cette vocation, qui est loin de paraître aussi ridicule qu’il le pensait.
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