Samedi 2 décembre 1995. C’est à bord d’un véhicule de marque Renault 12 conduit par Ahmed Benkherfellah dit Hamidou, chauffeur du journal, que Hamid Mahiout, journaliste, quitte vers 18 heures 30 le siège du quotidien Liberté où ils travaillent tous les deux. Hamidou devait accompagner son collègue à son domicile situé à Raïs Hamidou, à l’est d’Alger. Deux heures après leur départ, Hamidou n’est toujours pas rentré alors qu’il habite tout près du siège du journal. Ce n’est pas dans ses habitudes surtout en ces temps incertains. Comment expliquer ce retard alors qu’il a l’habitude d’effectuer le trajet aller et retour en moins d’une heure ? Au fur et à mesure que les minutes passent, l’inquiétude grandit et la tension augmente. Une équipe du journal décide de partir à leur recherche malgré l’heure tardive et le danger permanent. A la cité Sidi El-Kebir où habite Hamid, son épouse qu
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