RDC : CESSEZ-LE-FEU En république démocratique du Congo, la guerre n’est plus que conventionnelle, elle surfe sur le numérique et entame sa navigation sur l’hybridité. La guerre hybride déjà à l’Est, est une stratégie militaire qui allie les opérations de guerre conventionnelle, de guerre asymétrique, de cyberguerre et d’autres outils non conventionnels tels que la désinformation. C’est une forme de guerre irrégulière et si nous le Rwanda nous l’impose, derrière lui, il y a la mère-poule, celle qui lui donne son arrogance, la spécialiste de ce genre qui est l’Occident avec les Etats-Unis en tête. N’ayons pas peur de le dire. Le brouillage de l’espace aérien est un exemple de la guerre hybride. Le Rwanda nous envoie une guerre dans nos cieux devant un ministre de la Défense et un autre des Transports qui ne pipent mot, confortablement assis dans leurs bureaux climatisés. Les Congolais n’ont pas droit à l’information. La part de responsabilité des dirigeants congolais et des Congolais eux-mêmes est patente. Nous ne nous fatiguerons pas de le démontrer dans ces tableaux. Briser l’élan des jeunes patriotes A Ishasha, ce lundi qui passe, les jeunes Wazalendo ont été surpris de voir la centaine de policiers qui pouvaient leur venir en renfort, détaler comme des lapins, dès que les forces négatives rwandais et ougandais ont envahi leur territoire. Ils ont dû battre en retraite, évitant raisonnablement un suicide frontal. Aux alentours, aucune trace des militaires des FARDC. Mais un ministre a fait parler de lui, le week-end. Le ministre et porte-parole du gouvernement a affirmé, pince-sans-rire que l’armée était en train de peaufiner des contre-attaques terribles pour déloger une fois pour toutes les terroristes. Tous les Congolais saluent cette nouvelle promesse et prient qu’elle soit la dernière avant de passer à l’action. Mais, entretemps, ils ne doivent pas oublier que l’ennemi a infiltré leurs communautés pour planter la graine de la zizanie, l’ennemi qui est partout et détruit progressivement la résilience des populations par des crimes larvés, des protestations formattées et l’objectif de faire du régime du président Tshisekedi, un repoussoir que seuls les Rwandais seront capables de changer en paradis. Il y a encore des naïfs qui gobent ces sornettes surement parce qu’ils ne connaissent pas l’ennemi ou parce qu’ils ont l’impression d’être abandonnés. Les jeunes Wazalendo qui sont éparpillés dans la ville de Goma se sentent en insécurité, eux qui se sont résolus à payer de leur vie pour la sécurité de leur ville. Ils en sont arrivés à la conviction que même les autorités civiles ne veulent pas de leur présence, comme ce lundi à Goma, d’où leurs doléances pour des mesures plus fortes de sécurité ont été lettre morte. La guerre asymétrique joue sur cette fausse insécurité, cette instabilité politique, fabriquée pour briser l’élan des résistants et pour terroriser les populations. La guerre asymétrique utilise l’usure diplomatique dans lequel se fourvoient les responsables politiques et militaires de la RDC, dans un cessez-le-feu stratégique pour l’ennemi, dans des trêves tactiques pour prendre les localités et avancer. Cessez le jeu du Cessez-le-feu Il ressort de l’histoire des trêves et des opérations de cessez-le-feu, qu’à chaque fois qu’elles sont enclenchées, il s’ensuit, comme par enchantement, la prise d’une ou de plusieurs localités sur le territoire congolais par l’ennemi, au courant du jeu du cessez-le-feu. Embourbés dans cet incommode politiquement correct, désormais inexcusable alibi, les responsables politiques et militaires du pays, avec l’aval évident du chef suprême des forces armées arrêtent de lutter, pour attendre le nouveau coup de sifflet de l’arbitre. Le hic est que l’arbitre porte les mêmes couleurs que la partie adverse, au moins, il ne cache pas sa partialité. Nos responsables sont-ils naïfs ou simplement complices ? Cela se dit et s’écrit partout et nous ne faisons que relayer la rumeur non loin de la certitude. S’ils sont naïfs, nous voudrons les documenter sur certaines réalités géopolitiques qui peuvent leur ouvrir les yeux. Remontons au dix-neuvième siècle à l’issue de la Conférence de Berlin qui n’était en fait que la Conférence du Congo. En effet, elle a été initiée pour faire taire les rivalités occidentales autour du Congo. Join this channel to get access to perks:
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