Au Coeur du Scandale WorldCom Par Aldo Sterone Au plus haut de sa gloire, Worldcom était le second opérateur télécom aux Etats-Unis, employait 10'000 personnes, achetait des entreprises par dizaines et brassait des milliards. Pourtant, avec l’éclatement de la bulle des « dot com », les actions Worldcom baissaient régulièrement. Dans le bureau du PDG, Bernard Ebbers, l’inquiétude était à son comble et ceci pour des raisons… assez personnelles. Bernie, le PDG, avait 900 millions de dollars de prêts chez 7 banques. Ces prêts lui servaient pour investir, acheter des terres sans arrêt et financer son train de vie. Ils étaient garantis par les actions qu’il possédait. Quand le titre de Worldcom a commencé à perdre de la valeur, ses deux gros créanciers (Bank of America et Citibank) ont commencé à menacer de forcer la vente des actions par un Margin Call pour obtenir du cash frais. Bernie Ebbers exposa son problème au Conseil d’Administration et réussi à obtenir 50 millions de prêt. Plus tard, on lui rajouta 25 millions. Au plus haut, la compagnie lui avait avancé 400 millions !!! En parallèle, avec le CFO, il menait une fraude comptable de grosse ampleur pour améliorer artificiellement les marges et les revenus de la compagnie. C’est là qu’intervient une certaine Cynthia Cooper qui veut faire un audit interne pour comprendre ce qui se passe. Malgré les intimidations, elle creuse jusqu’à trouver une fraude historique au sein de la compagnie…
Hide player controls
Hide resume playing