Il y a 20 ans, avec une poignée de jeunes idéalistes nous décidions d’organiser le premier hommage de la jeunesse niçoise à notre héroïne locale Catherine Ségurane. Laissez-moi vous parler de ce qu’on peut aujourd’hui considérer comme une victoire culturelle. ⤵️ Ségurane est une figure de résistance populaire, la modeste lavandière qui vient redonner courage aux défenseurs de nos remparts quand tous semblent renoncer : nous avons fait d’elle le symbole de notre engagement et refusions que son souvenir se perde. Au fil des années, ce sont des centaines, des milliers si on cumule, de jeunes qui ont défilé à la lueur des flambeaux derrière nos drapeaux et nos banderoles, qui ont appris son histoire, notre histoire. Ce sont aussi trois générations militantes qui se sont relayées pendant presque 15 ans pour que l’on entende raisonner ce puissant « NISSA, IDENTITA, LIBERTA » rue Sincaire, devant le monolithe. Et tout cela n’a pas été vain. Hier, à l’occasion du 480e anniversaire du siège de Nice en 1543, lors duquel s’illustra Catherine Ségurane, les autorités municipales mais aussi ecclésiastiques - en présence du maire et de l’évêque ! - ont enfin rendu à nouveau un véritable hommage à notre héroïne. Je salue évidemment cette initiative, en particulier l’adjoint au maire Jean-Luc Gagliolo et l’abbé Bottin, et notre élue Odile Tixier de Gubernatis qui a participé aux travaux pour préparer ce rendez-vous. Je sais aussi que sans l’action résolue que nous avons menée, Ségurane n’aurait sans doute pas (re)pris une telle importance dans le récit identitaire niçois. La voici à nouveau honorée comme elle le mérite, et les Niçois rebelles que nous étions y ont largement contribué. C’est une véritable fierté pour l’élu que je suis désormais. Suivez Philippe Vardon sur les réseaux sociaux : FACEBOOK ➡ TWITTER ➡ INSTAGRAM ➡ YOUTUBE ➡ / @p_vardon TIKTOK ➡ @philippevardon
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