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Le Juge Napolitano et Larry Johnson abordent plusieurs sujets liés aux conflits impliquant Israël, la Palestine et l'Ukraine. Tout d'abord, il est question du bilan extrêmement lourd des récentes violences à Gaza, avec près de 186 000 morts annoncé par le Lancet, soit environ 7 à 8% de la population totale. Les intervenants soulignent qu'il s'agit d'un massacre sans précédent, comparable aux bombardements de villes civiles allemandes pendant la Seconde Guerre mondiale. Ils accusent Israël d'avoir institué une “doctrine Hannibal“ qui autorise le meurtre de civils israéliens. La situation politique d'Israël est également abordée, avec un profond clivage entre l'armée et le Premier ministre Netanyahu, qui s'est aligné sur les éléments les plus extrémistes de son gouvernement. L'armée israélienne n'a pas réussi à vaincre le Hamas malgré sa supériorité militaire, ce qui fragilise la position de Netanyahu. La discussion se tourne ensuite vers la situation en Ukraine, jugée de plus en plus désespérée pour les forces ukrainiennes face à l'avancée inexorable de l'armée russe. Les intervenants soulignent que le problème principal n'est pas le manque d'équipements fournis par l'Occident, mais le manque de troupes ukrainiennes formées et compétentes pour les utiliser efficacement. Les pertes ukrainiennes, estimées à plus de 2 000 hommes par jour, sont qualifiées d'insoutenables. L'OTAN est également critiquée pour son incapacité à mobiliser rapidement des forces significatives, malgré les affirmations de son secrétaire général. La Turquie est également pointée du doigt pour son éventuelle sortie prochaine de l'Alliance. Les conditions de paix posées par la Russie sont ensuite évoquées. Elles impliqueraient le retrait total des troupes ukrainiennes des régions de Donetsk, Lougansk, Zaporijia et Kherson. Les intervenants estiment qu'il s'agit davantage d'une reddition inconditionnelle que d'une véritable négociation, la Russie considérant ces territoires comme essentiels à son identité. Enfin, l'article du New York Times révélant que des soldats américains fortunés auraient exécuté des prisonniers de guerre russes en Ukraine est discuté. Les intervenants y voient un signe annonciateur d'un changement de politique américaine, les États-Unis commençant à présenter une image plus nuancée du conflit et de l'Ukraine. Ils pensent que les auteurs de ces exécutions ne seront probablement pas poursuivis, les Ukrainiens étant complices de tels actes. Dans l'ensemble, le Juge napolitano et Larry Johnson dressent un tableau très sombre des situations en Palestine, en Israël et en Ukraine, mettant en évidence les excès et les dérives des différents belligérants. Ils semblent pessimistes quant à la possibilité d'un règlement pacifique de ces conflits dans un avenir proche. Source :
