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Dans cette vidéo, Thomas Dietrich nous parle de l’enquête du parquet national financier français sur les biens mal-acquis et les très chers costumes du dictateur tchadien Mahamat Idriss Deby. Pas de doute, Deby est coupable. Il a volé l’argent de son peuple pour s’acheter des costards et de belles baraques à Paris. Mais tout bon journaliste sait aussi qu’en France, la justice n’est pas aussi indépendante qu’on le voudrait. Elle est souvent soumise à de sacrés pressions politiques, surtout sur tout ce qui touche à l’Afrique. Et on peut se demander si l’enquête judiciaire du parquet national financier (PNF) ne serait pas un peu, sur les bords, une manœuvre politique et même géopolitique. Une sorte de punition infligée à Deby, coupable aux yeux de Paris de s’être un peu trop rapproché de Vladimir Poutine. Car pendant des années, pendant que le Tchad servait fidèlement les intérêts de la France, notre justice s’est ingéniée à enterrer toutes les affaires visant la dynastie Deby, des bien mal-acquis aux assassinats d’opposants en passant par de l’esclavage moderne. Ce que Thomas Dietrich vous raconte aujourd’hui en exclusivité, c’est une plongée dans les eaux troubles de la Françafrique, un polar fait de sang, de crimes et de barbouzeries, où des juges de la « patrie des droits humains » ont protégé une des pires dictatures d’Afrique… avant de se mettre subitement à enquêter sur elle le jour où elle s’acoquine avec les Russes.
