Condamné à mort, l'écrivain Robert Brasillach (1909-1945) , auteur des sept couleurs, témoigne de ses regrets et souvenirs dans ces derniers poèmes. Il sera fusillé le 6 février 1945, âgé de 35 ans, après le refus de la grâce présidentielle. Ce poème, testament, est écrit le 22 janvier. “le passé fut si beau en somme, qu'il ne faut blâmer le destin“ Que ce qu'on ne peut m'enlever, L'amour et le goût de la terre, Le nom de ceux dont je rêvais Au coeur de mes nuits de misère, Les années de tous mes bonheurs La confiance de mes frères, Et la pensée de mon honneur Et le visage de ma mère.
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