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Rencontres du jeudi 20 février 2020. Nous recevions le colonel Alain Corvez. Actuellement conseiller en stratégie internationale, le colonel Corvez a déroulé, depuis sa sortie de l’Ecole militaire interarmes de Saint-Cyr, une carrière brillante d’officier de l’armée de terre. Il s’est rapidement spécialisé dans les relations internationales, d’abord au ministère de la défense, puis, après avoir servi en poste diplomatique, comme conseiller du général commandant la Force des Nations-Unies au Liban du sud, avant d’être conseiller en relations internationales au ministère de l’intérieur. Il a mené de nombreuses activités de réflexion stratégique et géopolitique, par exemple au Cercle d’études et de recherches de feu le général Gallois, à la Fondation Charles de Gaulle, ou encore à la Fondation de la France Libre où il exerce les responsabilités de secrétaire général. Ce spécialiste des crises au Proche-Orient met ses compétences et son expérience de terrain au service d’une vision libre et indépendante, débarrassée des dogmes du cosmopolitiquement correct, qu’il estime nuisibles à l’émergence de la vérité. Qui déstabilise le Proche Orient ? Les observateurs objectifs des événements tragiques de Syrie savent tous qu’il ne s’agit pas d’une crise sociale interne à cette vieille nation du monde arabe, mais du déploiement de l’impérialisme occidental en vue de renverser un gouvernement qui n‘a pas accepté de se soumettre à ses exigences. Comment, à l’inverse, la Fédération de Russie est-elle parvenue à constituer une entente fragile, mais positive avec l’Iran et la Turquie ? Pour le colonel Corvez, devant les échecs de plus en plus marqués de la stratégie de l’Occident, on peut espérer que ses dirigeants prennent conscience que leur intérêt est désormais de sortir de cette spirale de guerres perdues au Proche-Orient. Il expliquera pourquoi les divergences doivent être réglées par la négociation et non par la guerre, en reconnaissant les prétentions légitimes des protagonistes.
