Live d’Algérie Part avec Abdou Semmar : Algérie Part a mené une nouvelle enquête sur les connexions et relations très troublantes et douteuses de l'ancien patron de la Police algérienne de mars 2021 jusqu'à janvier 2024, Farid Zineddine Bencheikh. Et notre enquête a démontré qu'entre 2014 et 2017, une période durant laquelle Farid Bencheikh occupait les fonctions d'inspecteur régional de la police algérienne au sud-est à Ouargla, l'une des régions les plus sensibles du pays abritant des sites pétroliers et militaires stratégiques, l'ancien patron de la Police algérienne était un membre éminent d'un organisme de recherche universitaire français dédié aux sciences criminelles et à la criminologie. Or, dans l'organigramme de cet organisme, à savoir ses instances dirigeantes, nous retrouvons des responsables très influents des plusieurs services de sécurité dont des services secrets occidentaux et israéliens. Cet organisme était rattaché au Conservatoire national des arts et métiers (Cnam), un grand établissement d’enseignement supérieur et de recherche français, mais qui collaborait essentiellement avec des centres de formation relevant de l'Armée française comme l'Ecole de Guerre, un établissement de formation des officiers supérieurs des forces armées françaises et des services de la Défense, ou des établissements liés aux services de sécurité de l'Etat français comme l'Ecole des Officiers de la Gendarmerie Nationale française. Cet organisme est en vérité placé sous l'autorité du Pôle Sécurité Défense du CNAM et proposait des formations spécialisées en sciences criminelles et criminologie. L'ancien patron de la Police algérienne, Farid Bencheikh, siégeait de 2014 jusqu'à 2017 en sa qualité de haut responsable de la DGSN aux côtés de nombreux anciens responsables et des dirigeants toujours en fonction des services de sécurité occidentaux dont des entités de renseignement relevant de l'Etat... Israélien. Parmi les principaux interlocuteurs de Farid Bencheikh lors de ses activités au sein des formations, ateliers, échanges et travaux du pôle Défense et Sécurité du CNAM, il y avait l'israélien Boaz Ganor, le directeur fondateur de l'Institut international de lutte contre le terrorisme (ICT) et de la chaire Ronald S. Lauder pour la lutte contre le terrorisme à l'Université Reichman basée à Herzliya au nord de Tel-Aviv en Israël. En 1995, Boaz Ganor était consultant et conseiller auprès du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. En 2001, Boaz Ganor avait été nommé membre du comité consultatif du Conseil national de sécurité israélien sur la lutte contre le terrorisme, et il avait auparavant été membre de la délégation israélienne au comité trilatéral (américano-palestinien-israélien) pour la lutte contre le terrorisme. Boaz Ganor avait également conseillé la délégation israélienne pour les négociations de paix avec la Jordanie sur la sécurité des transports, le coordinateur israélien de la lutte contre le terrorisme au bureau du Premier ministre et le ministère israélien de la Défense. Boaz Ganor est l'une des plus importantes têtes pensante de l'appareil sécuritaire israélien. Selon nos investigations, à Paris dans le cadre des travaux et activités du Pôle Sécurité et Défense du CNAM, Farid Bencheikh avait rencontré entre 2014 et 2017 plusieurs interlocuteurs et officiels israéliens comme l'ancien vice-premier ministre et ministre du renseignement d'Israël, Dan Meridor. De 2009 à 2013 : Dan Meridor a été vice-Premier ministre et ministre du renseignement du gouvernement israélien. De 2004 à 2006 : Dan Meridor a été président du comité – nommé par le ministre de la Défense – sur la doctrine de défense d'Israël. Farid Bencheikh a également échangé et entretenu des liens avec le lieutenant-général israélienne Ofra Klinger, membre elle-aussi de l'Institut international de lutte contre le terrorisme (ICT) de l'Université Reichman à Herzliya, l'un des principaux partenaires des formations du Pôle Défense et du Sécurité du CNAM à Paris. Toutes ces connexions israéliennes à Farid Bencheikh font de lui le seul haut responsable du pouvoir algérien qui avait entretenu des liens aussi douteux et troublants avec les dirigeants sécuritaires de ce qui est qualifié par l'Algérie “d'Entité Sioniste“. Ces liens sont criminalisés par la législation algérienne et devraient normalement valoir à Farid Bencheikh des poursuites judiciaires pour avoir entretenu “avec les agents d’une puissance étrangère des intelligences de nature à nuire à la situation militaire ou diplomatique de l’Algérie ou à ses intérêts économiques essentiels». Nos révélations. #tebboune #abdousemmar #pouvoir_algérien #algériens #alger #algeriepart #revelations #enquete #france #paris #dgsn #faridbencheikh #israel #telaviv #renseignement #terrorisme #sécurité #servicessecrets #policenationale #defense #espionnage
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