Jean-Pierre Ferland, Les Journalistes (1965) Beaucoup de mots, très peu d'humour, moitié pinson, moitié vautour Ça dépend de l'heure et du jour, de l'édition et du tirage Ils ont autant d'élan moral qu'ils ont de pages à leur journal Ça fait du bien, ça fait du mal, ça dépend de leurs avantages Ils vous habillent à leur façon, vous prêtent des déclarations Vous coupent en deux ou trois tronçons, ils vous tuent puis ils vous éventrent Ils racontent ce qu'ils ont su, d'un autre qui est bien connu Un autre qui est très bien vu quand ils n'ont rien su ils inventent Quand ils ont lu Tintin, Prévert, quand ils ont écrit quatre vers On les consacre reporters dans la mode ou la politique Quand ils n'ont plus assez d'idées on les met aux chiens égarés Quand y'en a plus ils sont mutés, on les met aux rangs des
Hide player controls
Hide resume playing