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En février, nos Souvenirs vont par paires et mettent en avant des mascottes mythiques, qui ont marqué les esprits. Cette semaine, les martiens Lustucru sont à l'honneur ! S’il existe bien une marque historique dans le paysage alimentaire des Français, c’est Lustucru. Avantage : un taux de notoriété spontanée exceptionnel. Inconvénient : difficile de paraître branché lorsqu’on est plus que centenaire. Cruel dilemme lorsque les valeurs de la marque sont celles de la tradition et que son égérie est une paysanne portant coiffe et sabots. Seuls un coup de théâtre ou un coup de génie peuvent redonner l’aspect du neuf à tout ça… 1984, Germaine est enlevée, voilà le coup de théâtre ! Des petits hommes verts, conçus par l’auteur de bandes dessinées Gil Formosa, vont kidnapper notre Mamie toujours en coiffe. Étienne Chatiliez mettra en scène leur exigeant appétit et leur ajoutera une pincée d’impertinence. Le coup de génie ? Avoir transposé : « Il n’y a pas d’œufs fêlés chez Lustucru » en « Lustucru, pour les fêlés des pâtes », si les termes du slogan se ressemblent, un monde les sépare. Il n'est pas si facile de se séparer de ses héros publicitaires. Avec les changements d'agence arrivent les changements de stratégies. Si Germaine s'est vue remerciée en 1988, de même que l'agence Bélier, elle a réapparu en 1994 avec l'agence Lintas. Depuis, nous assistons à une jolie variation de comédiennes hautes en couleur et portant – pour dénominateur commun – cette coiffe paysanne les identifiant sans conteste à celle qui fut jadis enlevée par les petits hommes verts. Dans cette saga qui ne semble plus vouloir s'arrêter, voici un film réalisé par Olivier Van Hoofstadt, un jeune réalisateur belge. Facétie ultime, il met en scène une Mamma italienne déguisée en martien pour espionner les nouvelles recettes de Germaine. Là où il n'y a pas de frontières, l'imagination n'a plus de limite ! Retrouvez ce film en HD à La Maison de la Pub : 33 1 46 27 77 70, contact@ Référence du film : Mpub3180
