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Christine Calonne, psychologue et psychothérapeute, décrit dans cette vidéo le vide intérieur du pervers narcissique et de sa proie. Il a pour origine des abus narcissiques et/ou sexuels dans l'enfance du pervers narcissique. Celui-ci fait vivre à sa proie ces abus pour ne pas souffrir de ses traumatismes passés. La dissociation et le vide intérieur sont les conséquences de ces traumatismes. Cela engendre avec le temps un sentiment d'impuissance, une dépression, une perte d'estime de soi, la division du moi brisé par les violences répétées. Le figement et la dissociation favorisent la revictimisation, car elle peut se défendre de son ressenti par l'idéalisation, la minimisation ou la rationalisation. La proie peut combler son vide intérieur avec des addictions ou se montrer ambivalente dans sa relation avec elle-même comme avec autrui. Elle tente de tout contrôler pour survivre. Le figement et la dissociation réduisent de plus en plus son niveau d'énergie et sa capacité à accéder à des ressources pour se rétablir. Apprendre à s'ancrer, à développer la présence à soi et au monde, augmenter ses capacités de réflexion et de bienveillance envers elle-même, ce sont des moyens de rétablir en douceur sa sécurité. Un accompagnement dans la rencontre avec les parties traumatisées de son moi peut l'aider à se libérer de son vide intérieur pour retrouver son unité. Pour en savoir plus, vous pouvez lire “Les victimes de pervers narcissiques, guérir le traumatisme“, éd. Ellipses, dans la collection 100 questions/réponses ou Récits et témoignages. Vous pouvez aussi consulter son site .
