Soupir d'amour Tu as emprunté ton chemin J’ai emprunté le mien Tu as choisi ta prison J’ai choisi la mienne Chacun dans sa cellule Entend son cœur hurler Dénoncer ce que simulent L’air gai de nos visages Nos paroles convaincantes Nos gestes prudents Je m’abandonne alors à tes rêves Tu t’abandonnes aux miens Mais surgit d’un coup la raison Très véhémente et sans tendresse Nous sépare d’une main d’acier Chacun retrouve le silence, La solitude mêlée au désespoir L’un se détache de l’autre Acquiert les qualités tant appréciées Par ses détenteurs Redevient obéissant et docile Mais le hasard se manifeste Souvent de la même manière Qu’il n’est plus hasard Chaque fois qu’on croit Qu’on s’est tourné le dos A jamais Il fait qu’on se croise Dans les recoins de nos pensées Que nos esprits se
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