C’est l’histoire de Djamila Bouhired, condamnée à mort en 1957 par le tribunal militaire d’Alger. Djamila Bouhired rejoint le FLN alors qu’elle est étudiante. Elle intègre vite la Zone autonome d’Alger où elle devient officier de liaison aux côtés de Yacef Saâdi dont elle est l’assistante en pleine Bataille d’Alger. En avril 1957, elle est blessée et arrêtée. Incarcérée à la prison de Maison Carrée, elle sera torturée et condamnée à mort pour attentats à la bombe. S’ensuit une campagne mondiale d’indignation. Son avocat, Jacques Vergès, ainsi que George Arnaud (auteur du Salaire de la peur) publient en octobre 1957 aux éditions de Minuit un manifeste : Pour Djamila Bouhired. C’est, avec le livre d’Henri Alleg La Question, l’un des manifestes qui alerteront l’opinion publique sur les mauvais traitements et les tortures infligés par l’armée aux combattants algériens. La jeune combattan
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