“Foncièrement solitaire, nostalgique, excessif comme les natifs du Scorpion, d'une sensibilité au-delà de la normale“, Alain Delon aimerait, comme le général de Gaulle qu'il admire, se “pénétrer de l'insignifiance des choses“. “Je suis un grand acteur“ (mais parlant de lui à la 3e personne) car capable de rôles aussi opposés que Gerfaut dans “Trois hommes à abattre“ (à la fin tronquée au Japon car Delon ne doit pas mourir), Charlus dans “Un amour de Swann“ (“shaker regrettable“) ou Avranches dans “Notre histoire“ (dont la non sélection au Festival de Cannes l'a blessé), c'est aussi un homme fragile (“je vis mal“) et pessimiste (pas d'avenir politique en France, “le monde est fou“) qui se révèle à Christian Defaye, sur le plateau de Spécial Cinéma le 15 octobre 1984. Abonnez-vous aux archi
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