Conférence S&P en Facebook LIVE du mercredi 28 mars 2018 : “France-Allemagne-Russie, l’alliance eurasiatique qui aurait pu prévenir la grande guerre“ L’histoire ne se répète jamais, ou alors comme une farce, dit-on. Aujourd’hui, les responsables russes diraient sans doute qu’elle se répète comme un spectacle de cirque ! En ce premier centenaire de la Première Guerre mondiale, on aurait cru que les forces qui ont provoqué cette terrible guerre, qui faucha au moins 10 millions d’êtres humains et en blessa près de 20 millions, se seraient assagies… Le spectacle de Theresa May accusant violemment la Russie, sans la moindre preuve, d’avoir empoisonné l’ex-agent double russe Skripal et sa fille, au Royaume-Uni, montre que ce pays se démène une fois de plus, la petite torche à la main, cherchant à provoquer un nouvel incendie. L’abdication des principaux pays devant les accusations de la Grande-Bretagne, qui avait pourtant déjà entraîné le monde dans une guerre contre l’Irak en accusant à tort ce pays de détenir des armes de destruction massive, augure le pire. La présentation de Christine Bierre, diffusée par Facebook Live, a montré qu’hier comme aujourd’hui, c’est le vieux fantasme du contrôle de la masse continentale eurasiatique qui attise la haine et la convoitise des Impériaux. Dans la période précédant la Première Guerre mondiale, une alternative de paix à la politique de guerre de l’Empire britannique avait été proposée par les ministres russe et français, Sergueï Witte et Gabriel Hanotaux : c’était une alliance France-Allemagne-Russie pour instaurer la paix, de l’Europe à la mer de Chine. Pourquoi cette alliance de paix n’a-t-elle pu s’imposer ? Aujourd’hui, dans une situation très semblable, que faut-il comprendre du rôle de l’Empire britannique pour pouvoir déjouer son dessein ? Ce sont les questions qu’a abordées Christine Bierre lors de cette présentation, en espérant que la France saura tirer les leçons de cette terrible histoire.
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