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Pierre Jovanovic soulève une question essentielle sur les effets profonds de la “fausse monnaie“ ou de l'émission excessive de monnaie, et son rôle dans l'allongement des conflits armés, notamment pendant la Première Guerre mondiale. Jovanovic argumente ⬇ que l'introduction de la monnaie non adossée à des réserves tangibles a révolutionné la gestion des guerres, permettant aux nations de soutenir des conflits prolongés bien au-delà de leurs capacités économiques naturelles. L'analyse met en lumière le premier “grand suicide européen“ de 1914-1918, une période où l'utilisation intensive de la planche à billets a transformé radicalement la nature même des guerres. Avant cette ère, les limites financières imposaient une durée restreinte aux conflits. Cependant, avec l'avènement de la monnaie imprimée
