👉 “Peuple oublié, sans identité, sans territoire, sans maison, la carte de réfugié leur confère au moins un droit : celui de se plaindre“ 👈 Abonnez-vous Une première | ORTF | 08/02/1972 À Gaza vivent plus de 300 000 réfugiés palestiniens répartis dans plusieurs camps, gérés en partie par l'UNRWA. Cette agence de l'ONU assure leur survie quotidienne en fournissant des rations alimentaires. Ce reportage, qui se déroule dans la ville de Gaza et dans les camps de Beach Camp, Jabalia et El Bureij, montre le quotidien des réfugiés. Les images de la vie dans les camps alternent avec les témoignages de leurs habitants, aux prises avec l'armée israélienne. À Gaza, les patrouilles israéliennes sillonnent les rues de la ville alors que la caméra montre la réalité du conflit : le cinéma désaffecté, le marché derrière un filet anti-grenade, les ruines de maisons dynamitées, des contrôles par les soldats israéliens. Le long de la côte, 30 000 réfugiés se serrent sur les 20 hectares du Beach Camp. Une patrouille israélienne y effectue des contrôles d'identité dans les cafés et chez les habitants. L'UNRWA, agence des Nations Unies dédiée spécialement aux réfugiés palestiniens assure la distribution des rations alimentaires. Hommes, femmes et enfants se bousculent pour récupérer de la farine, de l'huile, des vivres. Une jeune palestinienne fait visiter le logis de sa famille, dans des constructions provisoires édifiées en son temps par l'UNRWA. La caméra montre aussi d'autres locaux gérés par l'agence : un réfectoire pour les enfants orphelins, les consultations médicales des femmes et des enfants dans une sorte de dispensaire. Pour des raisons de sécurité dans les camps, l'armée israélienne y a tracé au bulldozer de larges avenues, ce qui a détruit des centaines de maisons. Soudain, une explosion retentit dans une ruelle. Une femme et une fillette pleurent et se lamentent devant une maison qui vient d'être détruite car les soldats israéliens y ont trouvé une arme. Dans le camp de Jabalia, un rassemblement d'hommes de tous âges se forme. Un vieil homme et un jeune témoignent. Dans le camp de El Bureij, la caméra montre les signes des travaux entrepris par les Israéliens pour rénover le lieu : poteaux des futures installations électriques, rues rénovées. À 5 heures du matin et à 17 heures, des centaines d'ouvriers palestiniens attendent au point de contrôle pour aller en camion ou en bus travailler en Israël et revenir chez eux le soir. Des maraîchers arabes, aidés de moniteurs israéliens, ont abandonné la culture vivrière pour des produits d'exportation. ****** info sur les commentaires ****** Sur les chaînes YouTube, vous êtes libre de donner votre opinion, fût-elle critique. Pour assurer la qualité du débat, nous vous demandons toutefois de toujours rester calme, poli et respectueux des autres commentateurs. Le prosélytisme, les propos grossiers, agressifs, irrévérencieux envers une personne ou un groupe de personnes sont proscrits. Tout commentaire insultant ou diffamant sera supprimé. Nous nous réservons le droit de bannir tout utilisateur qui ne respecterait pas les règles de la communauté. ******************************************************************* Images d'archive INA Institut National de l'Audiovisuel #INA #Histoire
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