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Depuis sa création, le Club de Rome fascine autant qu’il inquiète. Derrière son vernis scientifique, ce think tank international serait-il en réalité le laboratoire d’une idéologie néomalthusienne et d’un projet de gouvernance mondiale centralisée ? En réclamant une transformation systémique des sociétés humaines, ses recommandations actuelles posent la question : ingénierie sociale ou véritable solution aux défis globaux ? Le rapport Meadows de 1972 n’est pas qu’une modélisation académique : il a forgé une vision de l’avenir où la décroissance devient inévitable, et où le contrôle des ressources, des comportements et des populations est présenté comme nécessaire. Ce cadre a-t-il servi de levier à une élite technocratique pour imposer des politiques de transformation radicale ? Entre remplacement du PIB, réforme de l’éducation, contrôle de l’u
