Enregistré le 8 novembre 2021 avant que je me lance en fuite en pleine nuit d'hiver de l'extrême-nord à pied d'un endroit glauque où j'ai passé deux mois. Par des steppes sauvages de la Transbaïkalie – chanson populaire russe, connue déjà en milieu carcéral dans les années 1880. Par des steppes sauvages de la Transbaïkalie Par des steppes sauvages de la Transbaïkalie, Où l’on creuse de l’or dans les montagnes, Un vagabong, en maudissant le destin, Se traîna besace sur les épaules. Fuyant la prison une nuit noire, Pour la verité il y longuement souffrit. Il n’y a plus de force d’avancer Devant lui s’étenda le Baïkal. Le vagabond s’approche du Baïkal, Prend un bateau du pêcheur, Et commence une triste chanson, Chante quelque chose de la patrie. Le vagabond traversa le Baïkal, À sa rencontre sa mère bien-aimée: “Ah, ma chérie, ma chérie, tant d’années! Si mon père et mon frère se portent bien?” “Ton père est longtemps déjà dans la tombe Enterré sous la terre froide Or, ton frère, ton frère en Sibérie Gronde des fers depuis longtemps.” Par des steppes sauvages de la Transbaïkalie, Ou l’on creuse de l’or dans les montagnes, Le vagabong, en maudissant le destin, Se traîna besace sur les épaules. Traduction: Lev Rekhtine, 16 novembre 2021
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