“Alors qu’il investit les jardins du château de Versailles jusqu’au 2 novembre de ses sculptures monumentales et paradoxalement délicates, Lee Ufan, artiste septuagénaire né en Corée et partageant son temps entre Tokyo, Paris et New York, revient sur sa pratique. Depuis la fin des années 1960, il conjugue la peinture monochrome et la sculpture in situ liée aux propriétés des matériaux employés tout autant que la théorie et la critique. En 1968, il participe en effet à la création du mouvement nippon Mono-ha (l’école des choses) dont il est un des penseurs, un mouvement dont l’approche présente de nombreux points communs avec l’Arte povera italien notamment dans la compréhension plastique des matériaux. Dans les années 1970, il développe sa peinture abstraite monochrome et indicielle, toujours attentive aux propriétés des matières et des pigments employés comme à celles de la toile
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