Guest
Un tollé a suivi la dénonciation du président Tshisekedi, durant l’interview à Bruxelles, sur l’implication de l’ancien président de la RDC, Monsieur Kabila- Kanambé. Sans langue de bois et ou un conditionnel, le chef de l’Etat congolais a désigné celui-ci comme étant le responsable du groupe armé de Nangaa dans la guerre de l’Est, à côté du mouvement terroriste des M 23, supplétifs de l’armée rwando-ougandaise. Les Congolais, du moins certains d’entre eux, sont encore dans l’hypocrisie et la couardise. Le chef de l’Etat devait à un certain moment éventrer le boa comme on aime le dire. Les Congolais qui doivent leurs richesses illégales ont aussi crié au scandale pour la mise en scène d’une gratitude publique. Le chef de l’Etat a pris le temps de ménager tout ce monde avant de changer radicalement de cap. A chaque chose son temps. Il était temps d’en parler. Pourtant, les politiciens et le peuple congolais ne souffrent pas d’amnésie ni de cécité, encore moins de surdité. L’homme mis en accusation n’est ni propre, ni saint. Sa période a été très chaotique et parsemée de scandales financiers de tous genres, décriés par les chaines internationales de presse et les grands centres de recherche. Les meurtres ont été légion et les rumeurs de sa brutalité physique sur des citoyens ont couru et agacé les Congolais, impuissants devant ce nouveau phénomène et cet homme au-dessus de la loi. Des noms désormais, symbole de la résistance et de la quête de la démocratie sont entrés dans l’histoire du Congo. Parler de Rossy Tshimanga, de Therese Kapangala, referrent à un régime odieux que dirigeait Monsieur Kabila-Kanambé. Mais, listons donc ces chaines internationales et ces groupes qui se sont intéressés à l’individu précité, pour plus d’objectivité, dans un pays entre de mauvaises mains. « J’AI LA PASSION DU CONGO » Seuls quelques Congolais bien-pensants avaient compris la portée significative de cette déclaration, loin d’une fanfaronnade et proche d’un défi à toute une Nation. Une phrase sarcastique qui ne sera pas contredite par les journalistes et les enquêteurs internationaux. Ceux-ci démontreront la passion dont il était question, celle de piller le pays dans l’impunité totale, par l’ancien président de la RDC. Il s’agit entre autres de : -L’entreprise de presse Bloomberg qui fait autorité aux Etats-Unis pour ses reportages objectifs ; -Le Groupe de Recherche sur le Congo (CRG) au Centre de Coopération internationale de l’Université de New York dont la série d’investigation met en lumière les liens entre les politiciens et les affaires au Congo-Kinshasa, Le Centre Pulitzer. Les chaines de télévision BBC News, Al Jazeera, Africa Eye, Africa News, les journaux et revues Mail and Guardian, New York Times et bien d’autres. Cette presse, on s’en doute, n’était pas manipulée par l’opposition de l’époque, elle s’est acquittée du devoir sacré de transmettre l’information à un peuple distrait par les tonnes de décibels de la rumba et la promesse du paradis dans le millier d’églises établies sur chaque rue pour sauver les âmes. Devenu président par la décision sans appel des anciens compagnons de son père adoptif, Kabila-Kanambé récupère les relations importantes de Laurent Désiré Kabila. En 2006, lors de son mariage conventionnel, il invite Dan Getler, le milliardaire juif, magnat du diamant. Très vite, il va l’insérer dans tous les circuits miniers de la province du Katanga. En avril 2006, quelques temps après leur rencontre au mariage de l’ancien président, Dan Getler a pris la majeure participation dans DEM Mining, une mine de cobalt et de cuivre, basée au Katanga. En 2007, Dan Getler possède la moitié de la mine de Mukondo, une mine riche en cuivre et cobalt....... Join this channel to get access to perks:
