Concerto pour piano n°2 en sol mineur, sostenuto - Molto animato (00:00) scherzando (10:39) (16:10) Concerto pour piano n°3 en mi bémol Maj, assai - Allegro animato (22:59) (35:35) non troppo (41:39) Concerto pour piano n°4 en ut mineur, moderato - Andante (49:14) vivace - Andante - Allegro (1:00:39) Concerto pour piano n°5 en fa Maj, animato (1:13:44) - Allegretto tranquilo - Andante (1:24:12) allegro (1:35:22) Concerto pour piano n°1 en ré Maj, - Allegro assai (1:41:19) sostenuto quasi adagio (1:51:38) con fuoco (1:59:12) Septuor pour piano, trompette, quatuor à cordes & contrebasse en mi bémol Maj, éambule (2:05:24) (2:09:50) ède (2:14:35) (2:19:14) Piano : Jeanne-Marie Darré Orchestre National de la Radiodiffusion Française Direction : Louis Fourestier Recorded in 1955-57, at Paris New mastering in 2018 by AB for CMRR. Jeanne-Marie Darré reçoit à parts égales les enseignements des deux branches de l’Ecole française de piano : Isidore Philipp, avec sa fameuse méthode des notes tenues sur les accords de septième de dominante, lui donne une résistance physique à toute épreuve issue de la tradition de Matthias; tandis que Marguerite Long lui professe sa religion de l’égalité des doigts et de la légèreté du son méritée de Marmontel. De ces années passées sur des exercices de Clementi, Czerny, Stamaty et Pischna, sur les pages de Hummel, Weber, Mendelssohn et Liszt, Jeanne-Marie Darré gardera définitivement un goût du travail technique, et une endurance à toute épreuve. Fort de cet indestructible bagage, elle fait à 14 ans ses débuts officiels Salle Erard et réalise à 17 ans son premier enregistrement. Ces succès lui permettent d’approcher différentes figures de la vie musicale française, y compris des légendes dont la pianiste de se vantera jamais. Fauré la guide dans les méandres de certains de ses ‘Nocturnes’, Ravel lui fait travailler ‘Ondine’ et sa ‘Toccata’ et Saint-Saëns l’accueille pour l’entendre dans ses cinq concertos. Un évènement parisien marque particulièrement le début de sa célébrité : une soirée de mai 1926 où la jeune femme joue avec l’Orchestre Lamoureux sous la direction de Paul Paray, les 5 concertos de Saint-Saëns en une même soirée !!! Sa vitalité rythmique, son abattage, sa sonorité jubilatoire, sa capacité à surmonter un tel obstacle sidèrent le public et associe irrévocablement son nom à celui de ces pages qu’elle n’enregistrera que bien plus tard.. Les enregistrements des 5 concertos pour piano de Saint-Saëns, synthétisent parfaitement son art fait d’intelligence musicale et d’energie physique, de gourmandise pianistique et de vitalité d’esprit.
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