L’histoire de l’opéra n’a cessé d’être hantée par des femmes ensorcelant les hommes. Alcina ne fait pas exception : elle séduit ses victimes jusqu’à leur faire oublier leur propre patrie. Danger de l’amour déréglé ou délices de l’abandon de soi ? Par-delà le merveilleux, le génie de Haendel s’attache à peindre en Alcina une femme blessée, profondément humaine et pathétique : le chant de la magicienne déchue nous inspire une étrange compassion. De cette ambiguïté, du clair‑obscur des sentiments et des travestissements du désir, la mise en scène de Robert Carsen, qui fit entrer l’oeuvre au répertoire de l’Opéra de Paris, sait jouer avec finesse. Plus d'infos sur The history of opera has never ceased to be haunted by temptresses bewitching men. Alcina is no exception: she seduces her victims to the point where they fo
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