RAGNAR LE BRETON : “Et puis tu vois le carnage qui est en train de se dérouler sous nos yeux. On ne peut pas rester sans rien dire, on ne peut pas faire comme si c’était normal. Même si moi, en tant qu’artiste, je ne vais pas changer la situation. Ils n’écoutent pas l’ONU, ils n’écoutent personne. Mais on ne peut pas rester comme ça, à fermer notre gueule. Moi, personnellement, j’ai pris parole. Parce que ça me perturbait dans mon quotidien, ça me perturbe toujours de voir ces images-là. Je suis père de famille et quand je vois des enfants, on assiste à des images qui sont au-delà de l’horreur. Et moi, ça m’a vraiment attristé. Je ne vais pas sortir les violons et puis faire l’artiste. Mais ça m’a vraiment fait très mal au cœur. Et ça me fait toujours très mal au cœur. De comment dire, d’avoir ce... D’assister à ça et puis d’avoir un monde aussi... Je suis désolé, pardon. (Non, mais c’est une réaction de père de famille.) Pardon. Non, excuse-moi. Putain, je n’aime pas faire ça, quelle horreur, putain...’
Hide player controls
Hide resume playing