Le chef du gouvernement a livré un long discours en faveur du soutien à la résistance ukrainienne, appelant les députés à soutenir sans réserve l’accord conclu avec Kiev. Trente-quatre minutes, trente-deux secondes, et pour finir l’expression symbole de la résistance ukrainienne. Le Premier ministre Gabriel Attal a livré ce mardi 12 mars, en préambule à un vote très attendu de l’Assemblée nationale, un long plaidoyer en faveur du soutien militaire et financier à Kiev face à la Russie de Vladimir Poutine. « Nous sommes à un moment de bascule dans ce conflit », a prévenu le chef du gouvernement, soulignant que la « résistance du peuple ukrainien a été et reste exceptionnelle ». Alors que les députés sont invités à se prononcer sur l’accord de sécurité signé entre Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky mi-février à l’Élysée, Gabriel Attal affirme que le sort de l’Europe se joue actuellement sur le sol ukrainien. « Le soutien à l’Ukraine, c’est reconnaître qu’elle se bat tous les jours pour nos valeurs et qu’elle fait partie de la famille européenne » car « cette guerre s’inscrit dans la durée. Une guerre de position se joue désormais et pour la Russie, le temps est désormais un allié. Elle compte sur la lassitude des alliés de l’Ukraine », a-t-il poursuivi. Avant d’alerter sur les « risques concrets, tangibles » qu’une victoire de la Russie ferait peser « la vie quotidienne des Français ». ----- Abonnez-vous à la chaîne YouTube du HuffPost dès maintenant : Pour plus de contenu du HuffPost: Web: Facebook: Twitter: Instagram: Pour recevoir gratuitement notre newsletter quotidienne:
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