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#Mutinerie–«Ce n’est jamais arrivé»: Meyssan analyse le refus de l’Etat major français de participer à l’opération «Prosperity Guardian» «C’était quelque chose d’extrêmement important», insiste le journaliste, paria du régime français. Expliquant que la France avait dit qu’elle se joignait à l’opération, Thierry Meyssan souligne la réaction des militaires: Là, ils ont dit non. Nous, on ne participe pas à une opération pour couvrir un massacre Annoncée en grande pompe par Washington, l’opération «Prosperity Guardian» a rapidement tourné au fiasco, de nombreux pays ayant finalement décliné l’offre américaine. La France a ainsi, officiellement, fait savoir qu’elle opérait déjà dans la région et que ses navires resteraient sous commandement français. S’il est difficile de savoir qui est à l’origine de se retournement - semblable à celui de l’Espagne - la diplomatie française suit désormais le mouvement. Paris a ainsi refusé de se joindre aux frappes américaines et britanniques contre les Houthis, doutant qu’elles puissent être considérées comme de la légitime défense, selon un diplomate cité par Reuters. Et les diplomates, qui ont poussé un coup de gueule contre la politique aveuglément pro-israélienne de Macron, espèrent encore pouvoir jouer un rôle de médiateur entre Tel Aviv et le Hezbollah
