Marcel Pititkwe, homme atikamekw de Wemotaci, vient de publier le livre d'une majeure partie de sa vie, Nipekiwan : je reviens. Il y témoigne de sa vie dans les pensionnats, des agressions qu'il y a subi, de l'alcoolisme et de la toxicomanie qui s'en sont suivis et de toutes les conséquences que cette destruction génocidaire a engendré, mais, comme l'indique le titre de l'ouvrage, Marcel Pititkwe est revenu : revenu à la vie, aux siens, à la nature, à la spiritualité autochtone, à la guérison et à celle des autres. Marcel Pititkwe nous parle aussi de l'importance de lutter contre le colonialisme, pour les rapprochement entre allochtones et autochtones, contre l'enlèvement des enfants autochtones qui continue encore aujourd'hui, pour les modes de vie ancestraux des peuples autochtones et leurs spiritualités, pour la vérité et certaines formes de réconciliation... Vous pouvez vous procurer son livre à «Pititkwe, Marcel Marcel Pititkwe est né en 1952, en pleine forêt sur le territoire familial, au sein de la communauté atikamekw de Wenotaci. Aujourd'hui résident de La Tuque, il travaille depuis 1993 en relation d'aide en plus d'être représentant en santé communautaire et agent du Programme national de lutte contre l'abus de l'alcool et des drogues chez les Autochtones (PNLAADA). Lui-même un survivant des pensionnats autochtones, Marcel Pititkwe s’implique de surcroît dans le projet KOSKIKIWETAN à titre de thérapeute depuis 2003. Enfin, ayant été initié aux coutumes traditionnelles par un aîné, il mène des rituels et des cérémonies de hutte de sudation (Sweat lodge). À 63 ans, le guide spirituel se consacre à sa famille et à ses pairs. Il partage ses expériences, difficilement vécues, et se fait porteur d’un message d’espoir que nul autre que lui n’aurait su livrer d’une aussi belle façon.»
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