# soutenez atipik tv en faisant un don : Aujourd’hui, nous abordons un sujet crucial touchant deux grandes nations voisines, la France et l’Algérie, qui partagent une histoire et une mer commune, la Méditerranée, la Mare Nostrum. L’intention de la France de soutenir la solution marocaine au conflit du Sahara occidental a été perçue comme une position allant à l’encontre des principes de l’ONU, qui prône l’autodétermination des peuples. L’Algérie, qui soutient fermement le droit du peuple sahraoui à un référendum, a exprimé sa profonde désapprobation, jugeant cette position inopportune et contre-productive. Selon des observateurs, la décision française interroge, notamment dans le contexte de ses crises internes et de ses défis économiques. Emmanuel Macron, en proie à des problèmes internes, semble manquer d’alacrité sur ce dossier sensible, soulevant des questions sur la pertinence de cette position. Selon des experts, la France, dont l’influence en Afrique a diminué drastiquement, semble chercher à renforcer ses relations avec Rabat, après avoir aidé à la reconnaissance d’Israël par le Maroc dans le cadre des accords d’Abraham. La situation est d’autant plus sensible que la France, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU et seule puissance nucléaire de l’Union Européenne après le Brexit, joue un rôle crucial dans la stabilité mondiale. En outre, la France est souvent perçue comme la terre des droits de l’homme, ce qui rend cette décision particulièrement controversée. Le président algérien Abdelmadjid Tebboune qui a évoqué il y a quelques mois une refondation des relations bilatérales , désormais une éventuelle visite en France semble compromise. Les tensions historiques, notamment liées à la colonisation et aux essais nucléaires, restent des points sensibles. L’Algérie, avec ses ressources énergétiques, dispose de leviers significatifs qui pourraient influencer les relations bilatérales. La question est de savoir si la France persistera dans son soutien à la solution marocaine ou adoptera une approche plus nuancée. Pour discuter de cette situation et de ses implications, j’accueille François Alfonsi, eurodéputé français du groupe des Verts, EL Kenti Balla , représentant du Polisario chargé de mission en Europe, Saïd Ayachi, président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui, et Mohamed Abdoun, directeur du site d’information francophone La Patrie News. Nous examinerons ensemble les enjeux de cette décision française et ses répercussions possibles, non seulement pour les relations franco-algériennes, mais aussi pour la région du Maghreb et au-delà.
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