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En 2004, Thierry Marignac découvre Kiev en pleine révolution orange, lors d’un reportage financé par une ONG de George Soros sur la toxicomanie en Ukraine. Avant son départ, un ami russe l’avertit de la guerre civile qui vient de commencer. Lorsqu’il y retourne dix ans plus tard, la révolte du Maïdan a eu lieu et les affrontements dans le Donbass entre Ukrainiens ont justifié l’opération militaire spéciale ordonnée par le Kremlin huit ans plus tard. Au-delà des propagandes des deux camps, Thierry Marignac décrit l’Ukraine qu’il connaît, un État en faillite, corrompu, gouverné par une poignée d’oligarques et gangrené par la violence de groupes criminels se dissimulant sous des idéologies diverses, ainsi que par des ingérences étrangères. Il considère que la grande erreur des Russes a été de sous-estimer le sentiment national de l’Ukraine, pensant que l’&
