Témoignage de Loïc, opprimé dans l'indifférence médiatique. Loïc est un Nancéien de 24 ans victime de la répression oligarchique suite au G20 de Hambourg en 2017. Militant dans l'âme pour vivre dans un monde meilleur, Loïc vit un enfer depuis 2015. Après avoir milité pacifiquement en écrivant des articles et en faisant des vidéos Anonymous contre le projet d'enfouissement des déchets radioactifs sur le site de Bure ( 55 Meuse ) celui-ci connaît une descente aux enfers pour avoir participé à la manifestation de HAMBOURG en 2017. Il y a 3 ans, le G20 se tenait dans la ville allemande de Hambourg. Malgré les 30 000 policiers, les manifestants avaient crié leur colère dans les rues, bloquant par moment les voitures luxueuses des participants. Pour se venger, l'Etat allemand, aidé par la police française, avait mis les grands moyens. Loïc, un militant de Nancy, avait été pourchassé, arrêté, et mis en prison pendant 16 mois en Allemagne en attendant son procès. Procès qui a duré des mois. Des années de prison sont demandées par le procureur contre 5 manifestants, arrêtés pour l'exemple. La grande particularité de ce procès est l'accusation de complicité, être de tous les dégâts d'une manifestation. Plus d'un milions d'euros de dégâts. C'est 4 ans et 9 mois de prison ferme qui sont requis contre lui... Accusé d'avoir participé à la manifestation et d'avoir jeté un gros pétard dans l'entrée d'une banque, il est également accusé à un autre moment d'avoir jeté 2 bouteilles de bières trouvées par terre vers la police ainsi que deux pierres vers un canon à eau. Personne dans ce procès n'est accusé d'avoir blessé qui que ce soit personnellement. Alors que récemment un gilet jaune en fauteuil roulant a été condamné à 6 mois de prison ferme pour avoir écrit à la craie “Mort aux vaches“ sur une camionnette de gendarmes et qu'un agent de la bac a été condamné à une amende de 1300 € pour avoir déformé le visage d'une jeune femme avec un LBD; cette répression du G20 de Hambourg s'inscrit dans l'injustice que pérpétue les palais de justice. Cette justice de classe à la botte du système capitaliste. Ce mercredi 17 juin, pour la première fois depuis l’ouverture du procès de l’Elbchaussee à Hambourg, notre ami Loïc a pu s’exprimer au tribunal. Sa déclaration a duré environ une heure. L’événement était d’autant plus attendu qu’il marquait également la réouverture de ce procès au public après 18 mois de huis clos. L’heure n’était pourtant pas aux grands rassemblements. Crise sanitaire oblige, seules 15 personnes ont en effet été autorisées à s’asseoir sur les bancs de la salle d’audience. Les autres sont restées à l’extérieur et c’est avec des masques de protection que la déclaration a été lue et entendue. En voici la retranscription complète. Le lien vers la déclaration : Compile des violences policière du G20 : Lien Facebook de l'interview : Interview réalisé par la page facebook “Média Jaune de Lorraine“ Montage réalisé par Loïc ---------------------------------------------------------------- CORRECTION : Il s'agit d'une (et non deux) autre personne qui fut arrêté en Suisse sur les mêmes accusations. Mais elle n'a pas été livré aux autorités allemandes. Car l'accusation serait douteuse (accuser de l'ensemble des dégâts dans une manifestation) “ L’accusé est emmené à son domicile, où deux policiers de la commission spéciale « Schwarzer Block » (Ndlt : black block) de Hambourg l’attendent déjà. On lui montre des objets confisqués. L’accusée est ensuite interrogée au poste de police par un procureur argocien mais au nom du Parquet de Hambourg et selon le questionnaire établi par celui-ci. Dès la deuxième question, l’interrogatoire est interrompu. L’accusé refuse de parler. Étant donné qu’aucune procédure pénale n’a été lancée en Suisse contre l’accusé et que les autorités n’extradent aucun ressortissant du pays*, l’accusé est autorisé à repartir en liberté, malgré le mandat d’arrêt allemand. “ (source : )
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