De plus en plus d’ultra-riches se préparent à la fin du monde. Un « marché » de niche sur lequel se positionnent quelques entreprises, qui leur promettent des abris de luxes résistants au pire. Qui sont-ils, quelles sont leurs motivations ? Éléments de réponse. Crise sanitaire, guerre en Ukraine, dérèglement climatique… De plus en plus d’ultra-riches se préparent au pire. En toute discrétion, ils élaborent des stratégies de repli en cas de « danger ». Plusieurs entreprises se sont d’ailleurs récemment positionnées sur ce marché, un peu particulier. Mais qui sont ces personnalités ? Pourquoi et comment se préparent-elles à la fin du monde ? Lire aussi : Ukraine, climat… Comment l’« horloge de l’apocalypse » prédit-elle la fin du monde ? Qui sont-ils ? Depuis plusieurs années, des milliardaires de la Silicon Valley, cette région des États-Unis qui abrite les grandes entreprises du numérique, ont fait des choix radicaux en prévision du pire. On peut citer par exemple Peter Thiel, cofondateur de la société de paiement PayPal, qui avait obtenu la citoyenneté néo-zélandaise pour pouvoir s’y installer en cas d’apocalypse, rapportait en 2018 l’agence de presse américaine Bloomberg. Aux États-Unis, se préparer à la fin du monde serait de moins en moins une affaire d’ultra-riches. De plus en plus de personnes, de classe moyenne supérieure, suivraient l’exemple de ces personnalités de la Silicon Valley. C’est le cas par exemple d’un certain Milton Torre, ingénieur biomédical de 42 ans qui a fait ses valises et a déménagé dans un bunker souterrain isolé, dans le Dakota du Sud, rapportait en 2019 la ABC, la radiotélévision australienne. Idéologiquement, ces personnes appartiennent plutôt à la mouvance libertarienne : ils sont partisans d’une société sans contraintes, avec le moins d’État possible. Ils sont également sensibles aux thèses des survivalistes , ces communautés de personnes qui se préparent à l’effondrement de la société et à la fin du monde.
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