Runoko Rashidi dans Histoire millénaire des Africains en Asie ( Editions Monde global, 2005, traduit de l’anglais par Maurice Akingeneye), va encore plus loin. Il ne se contente pas d’affirmer que les asiatiques viennent d’Afrique. Pour lui, les premières civilisations du Japon, de Chine, d’Angkor ( au Cambodge), ont été fondées par les Runoko Rashidi, le meilleur exemple de l’influence des noirs sur les civilisations les plus remarquables de l’Asie Antique, est celui du général nègre du Japon, Sakanouye Tamuramaro. Ce guerrier est devenu dans l’histoire japonaise ancienne le symbole de la vertu militaire. L’auteur fait alors référence à Cheikh Anta Diop, dans Nations Nègres et culture, qui soulignait cet énigmatique proverbe japonais : Pour qu’un samouraï soit courageux, il faut qu’il ait un peu de sang noir ».Prenons les grandes civilisations d’Asie du Sud-Est que sont Angkor au Cambodge et aussi Champa au Vietnam. Les kmers, population d’Angkor, sont décrits dès 1923, par l’anthropologue de l’université d’Harvard, Roland Burrage Dixon comme « ( marqués ) par une taille distinctement petite, une peau foncée, des cheveux bouclés voire cheveux crépus, un nez large et des lèvres négroïdes épaisses ». Quant à sa rivale, Champa, il s’agissait d’un grand royaume de noirs sur les côtes de l’Asie du sud-est, au centre du Vietnam. Dès 192, les chroniqueurs chinois le désignent par « LIN-YI », ce qui signifie la terre des hommes noirs.
Hide player controls
Hide resume playing