Live d’Algérie Part avec Abdou Semmar : hier le 14 août, les autorités algériennes ont lancé de très graves accusations contre le mouvement séparatiste Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie (MAK), classé comme organisation terroriste depuis mai 2021, et les services secrets français ainsi que l'ensemble des autorités françaises. Les autorités algériennes ont annoncé effectivement mardi l'arrestation de 21 personnes, soupçonnées d'appartenir à “un réseau terroriste“, ainsi qu'une importante saisie d'armes et de munitions cachées, notamment dans une voiture ayant voyagé en ferry de la France jusqu'à Bejaïa, dans le nord-est du pays. Le ministère de la Défense a fait état de l'interpellation le 4 août, dans le port de Bejaïa, d'un homme et de son épouse “en possession d'une quantité d'armes à feu, de munitions et d'une somme en devises, ainsi que d'autres objets dissimulés dans leur véhicule dans l'intention de les introduire clandestinement au pays depuis le port de Marseille (France)“. Selon un communiqué du ministère, “suite à l'ouverture d'une enquête, le mis en cause a avoué son implication et son adhésion à l'organisation terroriste MAK“, Mouvement d'autonomie de la Kabylie. L'enquête a conduit à l'arrestation de 19 autres membres du même réseau terroriste et à la saisie d'“une autre quantité importante d'armes dans un atelier clandestin de réparation d'armes“ près de Bejaïa, ville portuaire située à environ 250 km à l'est d'Alger. Au total, les autorités ont saisi “21 armes, balles de différents calibres, des pièces vestimentaires semblables à des vêtements militaires, des armes blanches et des stocks de cartouches“, selon le procureur adjoint Sidali Bouzrina du tribunal de Sidi M'Hamed, près d'Alger, cité par l'agence de presse officielle APS. Le ministère a déclaré que “les armes saisies (dans le mini-van du couple, ndlr) avaient été acquises par un réseau de cette organisation terroriste“, présent sur le territoire français, avec l'objectif de “les introduire“ en Algérie et de “les remettre à des cellules dormantes de ladite organisation“. Le ministère a accusé ces “cellules“ de préparer des “actions terroristes selon un agenda établi, avec la complicité de services de renseignement étrangers hostiles à l'Algérie, ayant pour objectif de semer le trouble et perturber le bon déroulement“ de la présidentielle du 7 septembre. Le principal accusé dans cette affaire, un certain Moussa Zaïdi, un ressortissant algérien résident en France, a témoigné dans un film documentaire en faisant des aveux très graves qui accusent le MAK d'avoir été protégé et soutenu par les autorités françaises pour déstabiliser l'Algérie. Nous avons mené une enquête pour expertiser les faits, propos et informations rapportées dans ce témoignage inédit. Et il s'avère que de nombreuses informations communiquées dans ce témoignage sont fausses, infondées et les faits rapportés souffrent de plusieurs incohérences, contradictions jetant ainsi un énorme discrédit sur la version véhiculée officiellement par les autorités algériennes. Des dates fausses, des faits imaginaires ou inventés, des personnages réels mais mêlés à des manipulations outrancières ou victimes d'une imputation de faits mensongers, découvrez avec nous toutes les contrevérités de ce récit qui manque malheureusement de crédibilité. #présidentielle_2024 #abdousemmar #alger #elections2024 #tebboune #algérie #pouvoir_algérien #algériens #algeriepart #2024 #kabylie #kabyle #bejaia #bejaia_algerie #servicesecret #terroristes #terrorism #armes #trafic #marseille #corsica #justice #film #propagande #mensonges #manipulation
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