Les pommiers et les poiriers fleurissaient, La brume recouvrait la rivière. Katioucha marchait sur la berge, Sur la berge haute et abrupte. Elle marchait et chantait une chanson Sur un aigle des steppes gris, Sur son véritable amour Dont elle gardait les lettres. Ô toi, chanson, petite chanson d’une jeune fille, Vole vers le soleil brillant. Et, à la lointaine frontière, rejoins le soldat Et salue-le de la part de Katioucha. Qu’il se rappelle d’une jeune fille ordinaire, Et entende son chant, Qu’il préserve la Mère Patrie, De même que Katioucha préserve leur amour. Les pommiers et les poiriers fleurissaient, La brume recouvrait la rivière. Katioucha marchait sur la berge, Sur la berge haute et abrupte.
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