Les agriculteurs, en colère depuis plusieurs semaines, restent plus que jamais mobilisés. Des manifestations ont été organisées un peu partout en France ce vendredi. Dans la capitale, des tracteurs de la Coordination rurale ont rejoint la place des Invalides pour maintenir la pression à la veille de l’ouverture du Salon de l’agriculture. Une soixantième édition où Emmanuel Macron doit se rendre et tenir un débat avec “l’ensemble des acteurs du monde agricole“ pour tenter de désamorcer la crise. Mais la FNSEA, premier syndicat agricole de France, a indiqué vendredi matin refuser “pour l’instant“ d’y participer sous prétexte que le collectif écologiste des Soulèvements de la terre a été invité. Depuis l’Elysée a fait machine arrière et évoqué une “erreur faite lors de l’entretien avec la presse en amont de l’événement“. Alors qui sera présent lors de ce débat ? Depuis ce matin, d’autres syndicats, groupes distributeurs ou associations de défense de l'environnement font part de leur souhait d’y participer ou non, ou s'étonnent d'être cités parmi les participants sans avoir été invités. C'est le cas du président du groupe Leclerc Michel-Edouard Leclerc, qui a assuré ne pas avoir été invité à cet événement qu’il qualifie de “grossière manipulation“. “Tout ce ram-dam ressemble quand même à un coup de com' pas vraiment au niveau de la situation“ a-t-il affirmé. “C'est une mascarade pour mettre en valeur le président de la République et la FNSEA“ a jugé la porte-parole de la Confédération paysanne. “Tout ce sketch détourne l'attention sur le sujet principal qui est celui du revenu des agriculteurs“, a dénoncé Laurence Marandola. La colère des agriculteurs semble loin d'être apaisée malgré les dernières annonces cette semaine de Gabriel Attal. Le Salon de l’agriculture va donc s’ouvrir ce samedi dans un climat de grande tension alors que le mouvement de protestation repart de plus belle, et que plusieurs agriculteurs ont promis au chef de l’Etat une déambulation musclée. Quelles sont les revendications des agriculteurs ? Renforcement d’Egalim, transmission des exploitations, aides à l’élevage… Que faut-il retenir des dernières annonces de Gabriel Attal ? Quel est l’avenir de la filière française ? Pourquoi la concurrence ukrainienne est-elle pointée du doigt ? LES EXPERTS : - PHILIPPE DESSERTINE - Économiste, directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de Le grand basculement - FRÉDÉRIC DENHEZ - Journaliste - Spécialiste des questions environnementales - AUDREY GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions, spécialiste des faits de société - NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions - ETIENNE FOURMONT ( en duplex) - Eleveur de vaches laitières dans la Sarthe et Youtubeur Retrouvez-nous sur : | Notre site : | Facebook : | Twitter : | Podcast : | Twitch :
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