Disponible jusqu'au 12/06/2027 Depuis la création de l’équipe des réfugiés aux Jeux olympiques et paralympiques en 2016 à Rio, les athlètes exilés, privés de représenter leur pays d’origine, peuvent concourir sous la bannière des réfugiés. Plus de soixante-dix sportifs professionnels, originaires de douze pays, ont bénéficié d’une bourse du Comité International Olympique pour se préparer à une qualification aux Jeux de Paris. Vivant loin de chez eux, dans vingt-quatre pays d'accueil, ils n'ont rien renié de leurs ambitions. À Paris, Zakia Khudadadi, une para-taekwondoïste afghane, s'entraîne intensivement avec sa coach. Née avec un seul bras, Zakia a échappé au triste destin qui lui était promis dans la société conservatrice de l'Afghanistan. Elle est aujourd'hui un symbole d'espoir pour des millions de femmes afghanes privées de toute activité sociale par le régime taliban. À Lausanne, Luna Solomon, une tireuse sportive érythréenne, se concentre et s'entraîne avec sa carabine. Luna a quitté son pays natal pour échapper au service militaire obligatoire à durée illimitée. Elle a commencé le tir sportif pour tisser des liens sociaux dans son pays d'accueil et, après seulement trois ans de pratique, s'est qualifiée pour les J.O de Tokyo. À Berlin, Kasra Mehdipournejad, un taekwondoïste iranien, répète différentes techniques avec sa femme, elle aussi un ancien membre de l’équipe nationale iranienne de taekwondo. Kasra s'est engagé à porter la voix de ses compatriotes réprimés en Iran lors des récentes manifestations “Femme, Vie, Liberté“. Tous sont des réfugiés politiques. Tous se dépassent pour accéder à leur rêve commun : participer aux Jeux Olympiques ou Paralympiques de Paris, l’évènement sportif le plus prestigieux au monde. Sous le drapeau des réfugiés, ils veulent délivrer un message d’espoir, de résilience et de détermination. #JO #reportage #arte Abonnez-vous à la chaîne ARTE Suivez-nous sur les réseaux ! Facebook : Twitter : Instagram :
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