Devant moi s’étale un vaste champ Une terre désolée qui reflète Tel un fidèle miroir Les cendres de mes espoirs C’était une prairie éphémère Où cœur broutait ses rêves Et les ruminait au besoin Je tourne le dos à ce désert Qui était autrefois verdure Un dernier regard Mais que vois-je là-bas ? Une plante paradisiaque Qui repousse Tendrement Regorgeant de vie Défiant la noirceur des cendres M’invitant à revivre mon printemps A l’âge de l’automne Je consulte alors ma raison Mais mon cœur se prononce Un langage que je connais Un feu éteint renaît Et l’aventure recommence. Poème : Plante hirondelle de Bachir ATTOURA
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