En fait, le rôle de l’élève est tenu par un acteur qui ne reçoit aucune décharge électrique. Ce qui est réellement testé, c’est le degré d’obéissance à une autorité jugée légitime, le moment précis où la personne va refuser d’obéir, le moment où elle va trancher le conflit entre la valeur de loyauté et d’engagement vis à vis d’une autorité et la valeur de ses propres convictions. La conclusion est que le taux d'obéissance est considérablement élevé. Même en faisant varier les conditions de passation et en rendant l'autorité ou les lieux moins impressionnants, les individus restent dramatiquement obéissants. La disparition du sens de la responsabilité individuelle est de très loin la conséquence la plus grave de la soumission à l'autorité. C'est ainsi que Milgram expliqua la chaîne de la déportation des juifs sous l'Allemagne nazie. Un homme signait le papier de déportation, un autre conduisait le train, un autre gardait le camp, chacun était un maillon déresponsabilisé de ses actes et pouvait en attribuer la responsabilité à une autorité supérieure. L'expérience de Milgram a été utilisée dans le film “I comme Icare“ d'Henri Verneuil. Voici le passage en question : (Article Elsa - 2009) L'extrait vidéo, pour illustrer le propos, a été choisi ici, l'ancienne vidéo ayant été supprimée : Il est apparu à pic, alors que je pensais depuis plusieurs jours à le diffuser. Le film, “I comme Icare“, d'Henri Verneuil (1979)
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