La brièveté de l’existence humaine, dans l'observation de la désincarnation, soit par l'exemple des accidents, des maladies ou de l’épuisement physique lié à l'âge avancé, ouvre les limites de notre perception matérielle de nous-même. Pour beaucoup, la brièveté de celle-ci répond à un sentiment d’urgence, d’immédiateté, de se hâter afin de jouir des biens terrestres uniquement. L’attitude hâtive des pulsions de l’enfance, puis de l’adolescence, doivent être, au fil du temps, réfrénés pour permettre un comportement plus mâture, mieux maîtrisé, puisque certaines cicatrices nous ont sensibilisés à un plus juste équilibre en ce sens. Se précipiter ne nous fait pas exceller dans les domaines scolaires. De notre attitude dépend l’apprentissage, l’exécution et une meilleure estime de soi. Donner du temps au temps c'est faire preuve de patience, de tempérance, de contrôle de soi. C'est adopter une meilleure assise liée à la concentration, l’attention et développe une meilleure disponibilité, plus souple, pour agir. “Ralentir le pas, cela suffit“, nous enseigne Thich Nhat Hanh, afin de développer le calme intérieur, l'écoute du silence. Beaucoup fuient ce silence intérieur ou l’exacerbent de troubles, de passions et d’excès. Pourtant, cultiver le silence, la cultivation, c'est épanouir le jardin intérieur. C'est dans un cadre sain que peut s’épanouir un jardin, sinon, il est sujet au bon vouloir déséquilibré des forces antagonistes qui désireraient briser l’harmonie. Cette réflexion nous appelle à de la prudence, de passer de la passivité à un processus pro-actif, pour cultiver, entretenir et dynamiser les semences enfouies en nous dès l’origine. Le verbiage étouffe par exeomple l'espace mental, c'est un signe de déséquilibre psychique d’où les mots et la pensée perdent de leurs substances. Le dialogue intérieur nous initie à une meilleure considération de ce jardin. De ce qui l'articule, le structure et l’épanouit. MDS
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