Gabriel Attal déjà dans le rouge, Macron absent . Colère des agriculteurs , menace des gilets jaunes. Dans une tentative de désamorcer les tensions dans le monde agricole, Gabriel Attal se positionne en première ligne pour éviter un potentiel embrasement. Alors que des signes de mécontentement, tels que le blocage de l'autoroute A64 et une explosion nocturne dans des bureaux ministériels, suscitent des inquiétudes, le gouvernement adopte actuellement une approche de l'écoute et de la compréhension. À l'approche du salon de l'Agriculture dans un mois, le Premier ministre, Gabriel Attal, promet de réduire la paperasserie pour faciliter la vie des agriculteurs. La crise, qui marque la première épreuve d'ampleur pour Gabriel Attal, est abordée avec prudence par le gouvernement, qui souhaite éviter un retour des Gilets Jaunes. Bien que le projet de loi sur l'agriculture, promis par Emmanuel Macron, soit reporté, le gouvernement tente de calmer les agriculteurs. La réception de la FNSEA et des Jeunes agriculteurs est prévue pour ce soir afin de discuter des préoccupations du secteur. Face à la crainte d'une contestation qui pourrait s'étendre dans toute la France, les autorités demeurent attentives. Alors que des points de blocage se forment principalement dans le Sud-Est, la FNSEA évoque des mobilisations à l'échelle nationale. Malgré les préoccupations, le gouvernement adopte une approche apaisante, évitant toute évacuation de manifestations agricoles. En toile de fond, la perspective des élections syndicales de 2025 incite les centrales à ne pas paraître à la remorque de leurs adhérents. Une éventuelle convergence des luttes inquiète le gouvernement, qui se souvient du traumatisme des Gilets Jaunes en 2019. Alors que Jordan Bardella du Rassemblement National profite de la situation pour critiquer l'Union européenne, le gouvernement s'efforce de répondre aux préoccupations multiples des agriculteurs, souvent liées à des questions européennes. Dans cette période sensible, le maintien de l'ordre privilégie une approche apaisante pour ne pas attiser les tensions. La colère des agriculteurs représente un défi supplémentaire pour Gabriel Attal, aux prises avec d'autres problèmes tels que la hausse des prix de l'électricité et la décision imminente du Conseil constitutionnel sur la loi immigration.
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