Ce documentaire, réalisé par François Hans, nous emmène dans la forêt de Rambouillet en août 1988 sur le tournage du clip de Mylène Farmer “Pourvu qu'elle soient douces“ réalisé par Laurent Boutonnat. Le clip “Pourvu qu'elles soient douces“ Réalisateur : Laurent Boutonnat Production :Jean-François Casamayou, Laurent Boutonnat, Toutankhamon, Casa Films, Polydor & Polygram Music Budget : environ 750000€ Scénario : Laurent Boutonnat & Gilles Laurent Adaptation anglaise : Sandy Whitelaw Conseiller historique : Jean-Louis Viau Directeur de la photographie : Jean-Pierre Sauvaire Montage : Agnès Mouchel Décorateur : Franck Lagache Perruques : Laurent Caille Cascades chevaux : Mario Luraschi Photographe : Marianne Rosenstiehl Acteurs : Sophie Tellier (la Rivale), Yann Babilee (le capitaine Alec Parker), Sandy Whitelaw (Mr. Swift), David Sadler Hall (le petit tambour) Dates du tournage : août 1988 (5 jours et 5 nuits) Lieu du tournage : Forêt de Rambouillet, dans les Yvelines (le long de la route de la croix St Jacques) Avant première : le 6 octobre 1988 au cinéma “UGC Normandie“ à Paris Diffusion télé : le 7 octobre 1988 dans “Nulle part ailleurs“ sur Canal Anecdotes : Gilles Laurent et Laurent Boutonnat décident que le clip de Pourvu qu'elles soient douces sera la suite de Libertine et choisissent de lui donner pour toile de fond la Guerre de 7 ans. Il est prévu que le clip débute par la découverte de Libertine inanimée aux côtés de son amant par des soldats anglais venus combattre auprès de l'armée prusse. “Je collabore, c'est vrai souvent avec Laurent, que ce soit pour les musiques, le studios ou les scénarios précédents. Cette fois j'ai liassé faire. Ils y ont travaillé à deux; A trois tout se serait compliqué.“ (Mylène Farmer - L'Est Républicain - 30/10/1988) Perfectionnistes, les deux scénaristes décident de demander l'avis d'un expert historien qui leur révèle que les soldats anglais n'ont jamais réussi à pénétrer sur le sol français entre 1756 et 1763 toute tentavie d'intrusion étant restée vaine. Gilles Laurent et Laurent Boutonnat vont alors user d'une petite astuce : les soldats anglais seront donc arrivés par erreur en France et c'est seulement en entendant Libertine parler français qu'ils en prendront conscience. Des pompiers étaientt présents pendant toute la durée du tournage pour la sécurité d'autant que des feux de camp étaient organisés. La gendarmerie était aussi présente afin d'éloigner des inconnus, la foret étant accessible au public. Parmi les figurants, on retrouve une majorité d'appelés de l'Armée française et également des engagés. Il y avait au total 150 figurants chaque jour soit 500 à 600 figurants au total. Pour la scène de la bagarre de Libertine avec la Rivale, un bassin spécial a dû être creusé et dans lequel l'eau boueuse était chaufée. La grenouille du générique du début est un clin d'oeil voulu par Laurent Boutonnat car c'est ainsi (frog, grenouille en anglais) que les Anglais surnomment les Français. Laurent Boutonnat souhaitant une grenouille particulièrement expressive quand elle croasse, elle est venue spécialement d'un éleveur américain pour le clip. La scène d'amour entre Libertine et le Capitaine anglais a été tournée en comité très restreint (réalisateur, chef op, caméraman) à Minuit. Elle a cependant nécessité de trouver une tente plusq grande que celle initialement prévue afin notamment de pouvoir effectuer les travellings. Mylène Farmer parle du clip : “Certains nous disent: où avez-vous trouvé l'argent pour mener à bien une telle production? Nous investissons nos propres deniers préférant manger des pâtes tous les jours et s'offrir ce genre de création.“ (Mylène Farmer - L'Est Républicain - 30/10/1988) Confidential Remaster : Upscale HD sous Topaz Video AI.
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