Toi, tu dors la nuit. Mai, j’ai de l’insomnie. Je te vois dormir. Зa me fait souffrir. Tes yeux fermйs, Ton grand corps allongй, C’est drфle, mais зa me fait pleurer. Et soudain, voilа que tu ris. Tu ris aux йclats en dormant. Oщ donc es-tu en ce moment ? Oщ donc es-tu parti vraiment ? Peut-кtre avec une autre femme, Trиs loin, dans un autre pays, Et qu’avec elle, c’est de moi que tu ris... Toi, tu dors la nuit. Moi, j’ai de l’insomnie. Je te vois dormir. Зa me fait souffrir. Lorsque tu dors, Je ne sais pas si tu m’aimes. T’es tout prиs, mais si loin quand mкme. Je suis toute nue, serrйe contre toi Mais c’est comme si j’йtais pas lа. J’entends pourtant ton cњur qui bat. Je ne sais pas s’il bat pour moi. Je ne sais rien, je ne sais plus. Je voudrais qu’il ne batte plus, ton cњur, Si jamais un jour tu ne m’aimais plus... Toi, tu rкves la nuit. Mai, j’ai de l’insomnie. Je te vois rкver. Зa me fait pleurer. Voilа le jour et soudain, tu t’йveilles Et c’est а moi que tu souris. Tu souris avec le soleil Et je ne pense plus а la nuit. Tu dis des mots toujours pareils : “As-tu passй une bonne nuit ?“ Et je rйponds comme la veille : “Oui mon chйri, j’ai bien dormi ! Et j’ai rкvй de toi comme chaque nuit...“
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