898 entrées en deux semaines pour le film de Bernard-Henri Lévy, “Slava Ukraini“ : un bide retentissant pour ce documentaire pourtant vanté à longueur d’ondes et d’antennes. 898… c’est toutefois six fois plus que son documentaire précédent “Une autre idée du monde“, sorti fin 2021 et qui avait attiré 152 spectateurs (dont 11 entrées cumulées le premier jour). Chose surprenante, en 2021 comme en 2023, chaque documentaire a coûté 3 millions €, ce qui est au moins cinq fois supérieur à la normale. Pour un résultat technique cinq fois plus médiocre que la normale. Parmi les aimables financiers, les chaînes publiques sont un soutien de longue date des projets audiovisuels de la firme BHL. Le service public a donné de l’argent pour plus de la moitié des productions de BHL (dont 500 000 € pour son “œuvre“ de 2021 et 300 000 € pour celle de 2023). Mais cela ne s’arrête pas là car France Télévisions a financé les documentaires de l’épouse de Lévy et aussi ceux de son principal associé. Une situation qui permet à un observateur averti de parler “d’abus de copinage de la firme BHL“. Si on ajoute aux financements de France Télévisions, ceux du CNC et ceux des collectivités territoriales pour ces nanards, on comprend facilement à quoi ou plutôt à qui servent nos impôts. La moralité de l’histoire : personne n’a vu les films de BHL mais tout le monde a payé pour qu’ils soient réalisés et fassent vivre la firme ! La seule voie rapide pour contrecarrer le service public audiovisuel des copains et des coquins, c’est de donner les moyens à la presse alternative d’exister, de se développer, de toucher toujours plus de Français. Le meilleur moyen de réduire les méfaits des médias publics, c’est de financer TVL ! En tout cas, à court terme, je ne vois pas d’autre solution…
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