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Oui, c'est fini sauf de nom. Stratégiquement, la guerre en Ukraine a été décidée, la seule question est de savoir combien de temps l'Occident va continuer le massacre insensé des Ukrainiens pour des raisons tactiques ou par incapacité institutionnelle. Comme toujours, les néoconservateurs se coincent dans un angle d'où ils ne peuvent s'échapper. À ce moment-là, ils ouvrent généralement un nouveau front pour détourner l'attention de leurs échecs et s'en vont, prétendant qu'ils avaient toujours dit le contraire et que tout le monde d'autre était à blâmer. Comme le dit Alexander Mercouris, ces gens n'ont pas de marche arrière, mais ils continuent de foncer dans des murs qui font saigner le nez des autres. Ceci est le deuxième entretien avec Nicolai N. Petro, professeur de science politique à l'Université de Rhode Island. Dans cette partie, nous parlons des scénarios possibles pour parvenir à un règlement négocié et de ce qui est nécessaire pour cela. Il est toujours peu probable que la Russie souhaite occuper la totalité de l'Ukraine car cela entraînerait des coûts énormes et des risques à long terme. Ainsi, même si la Russie dictera les termes du règlement, il reste une marge de manœuvre pour l'Ukraine si elle se libère enfin de l'emprise de ses marionnettistes occidentaux. Mais encore, les néocons pourraient juste s'ennuyer et jeter Kiev de toute façon.
